L’Atalante

Amandine Glévarec – Chère Mireille, la librairie a été créée avant la maison d’édition ?

Mireille Rivalland – Oui, nous avons fêté en 2019 les 30 ans des éditions, mais la librairie L’Atalante en a plus de quarante. Elle a été créée en 1978 : vingt-cinq mètres carrés rue de l’Échelle, à Nantes, dans une rue maintenant très fréquentée mais à l’époque assez confidentielle. Un tout petit espace dans lequel Pierre Michaut – qui n’était pas du tout du monde du livre mais grand amateur de polars et de science-fiction, et qui était dans un moment de remise en question – a décidé de monter une librairie. Il a trouvé ce local et L’Atalante est née comme ça. Certes, il n’y avait pas autant de parutions que maintenant, mais dans un si petit local c’était tout de même assez improbable.

Il vouait aussi une grande passion au cinéma. Son premier choix de nom était « La Lune vague », mais c’était déjà pris, et de réflexions en réflexions, tout d’un coup « L’Atalante » s’est imposé. C’était aussi un film mythique pour lui, et il se trouve que « L’Atalante », avec tout ce que ça comporte de péniches, de fluvial… à Nantes, c’était très joli. « La Lune vague » faisait référence au cinéma asiatique, qui n’était pas encore très connu, ça faisait très cinéphile, et « L’Atalante » était sans doute plus prosaïque, mais ça s’est avéré finalement un choix avec lequel on est toujours très à l’aise.

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La Vie littéraire au temps du Corona, étude réalisée pour Mobilis

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Les livres naissent dans le secret des alcôves mais en conquérant les rayons des librairies leur existence ne fait que commencer. Les écrivains se nourrissent de leur écriture puis mènent des activités connexes liées à celle-ci, pour gagner leur vie bien sûr, mais aussi pour partager, l’émotion, le fruit de leur travail.

Dans une situation générale où le fait même de prendre la plume n’est pas chose aisée du fait des problèmes de stress, d’argent et de concentration, où l’impossibilité d’imaginer ce que deviendra la diversité éditoriale peut paralyser, et où il faut renoncer à tous les rendez-vous qui étaient programmés, comment évolue aujourd’hui la vie littéraire ? Pour l’instant, les initiatives et perspectives sont encore timides, pourtant une chose est sûre : l’envie revient. Continuer à lire … « La Vie littéraire au temps du Corona, étude réalisée pour Mobilis »

L’Heure H avec Caroline de Benedetti

Sun

L’heure H du 15 avril 2018, animée par Martine Ducommun et Amandine Glévarec, avec pour invitée Caroline de Benedetti de l’association Fondu au noir et du festival Mauves en Noir

À réécouter aussi sur le site de Sun