Olivier Racine et moi, c’est une vieille histoire qui a commencé il y a déjà 5 ans, sans que pourtant nous n’ayons jamais eu l’occasion de nous rencontrer « en vrai ». Cet auteur fantasque, excessif, attachant, vient de faire paraître quatre livres aux éditions Paulo-Ramand, l’occasion d’un nouvel entretien qui fait suite à celui que nous avions eu en 2015 et qui se découvre par ici.

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Amandine Glévarec – Cher Olivier, depuis notre dernier entretien en 2015, il se pourrait bien que vous ayez publié non pas un, ni deux… mais quatre livres, serait-ce exact ?
Olivier Racine – Bonjour Amandine. Oui aussi incroyable que cela puisse paraître c’est tout à fait exact, et quatre d’un coup c’est plutôt inédit dans le monde de l’édition, qui plus est un quart de siècle après les avoir écrit. . . bon j’ai tout repris et retravaillé ; 1432 pages c’est un véritable travail schizophrénique qui rend complètement fou !!! (rires)
Entrée en matière plutôt agitée, À L’AVENTURE a été présenté le 7 février 2020 à Paris au 228 Rue de Rivoli un jour après la grève générale et nationale du 6 février 2020 SNCF inclue, liée aux gilets jaunes, et juste avant le 1er confinement dû à la Covid 19 ; dans le genre « passer entre les gouttes » le décor est planté.
A. G. – Avec votre talent habituel pour rapporter vos aventures toujours rocambolesques, et si vous nous racontiez comment vous avez rencontré votre nouvel éditeur ?
O. R. – Tellement rocambolesque d’ailleurs que j’en ai fait le prologue du tome I de À L’AVENTURE et c’est avec grand plaisir que je vous l’offre en exclusivité :
De Sainte-Croix (éditions Mon Village) à Paris (éditions Paulo-Ramand) il n’y a qu’un TGV entre les deux et une histoire de fou au milieu :
Lors d’un récent départ pour le Delta de l’Okavango, et juste avant de partir des fois que…, j’avais envoyé une centaine de mails à différents éditeurs pris au hasard pour leur proposer mon manuscrit
Tout est évidement négatif, à part les éditions Paulo-Ramand qui encensent mon texte ; forcément suspicieux je me renseigne sur internet pour constater via les forums que c’est apparemment un éditeur à compte d’auteur ; c’est-à-dire que c’est moi qui dois tout payer ; allez-vous faire f… j’envoie la lettre directement à la poubelle !!!
Quelques jours plus tard je reçois un appel de cette même maison, que je prends de haut à la limite de les insulter ; mon interlocuteur outré m’enjoint de me calmer en me demandant si il m’arrive parfois de d’abord écouter avant de l’ouvrir ; tout en m’assurant qu’il n’en a pas qu’après mon argent, mais aussi après mon talent qui devrait nous rapporter de l’argent !!!
C’est cela oui !!!
Il me signifie que si les éditions Paulo-Ramand sont en effet une maison d’édition majoritairement à compte d’auteur, il leur arrive parfois d’avoir un coup de cœur et d’éditer à compte d’éditeur ; et en ce qui concerne mon manuscrit, c’est le cas.
— Et ça va me coûter combien en frais annexes déguisés qui me tomberont sur la tête quand je m’y attendrais le moins ?
— Rien monsieur Racine et jamais ; tout est pris en charge par les éditions Paulo-Ramand. Toutefois vu la longueur de votre texte on aimerait le sortir en quatre tomes.
— Trop génial ! Et on les trouvera en librairies aussi bien en France qu’en Suisse, ou que sur internet ?!?!
— Les trois. Pour les librairies nous sommes distribués par Hachette Livre en France et par le distributeur OLF via le diffuseur Diffulivre en Suisse.
— Et vous me remboursez aussi mon aller-retour sur Paris ?
— Cela va de soi.
— Et j’aurai droit à des livres gratuits ?
— Bien sûr !
— Qu’avez-vous aimé dans mon récit au fond ?
— Cela a été absolument clair pour nous ; c’est au vu de votre style (si particulier et très oral) qui a été constaté et a séduit la majorité de notre comité de lecture !
— Ah ça c’est marrant c’est justement ce qu’on me reprochait ; le côté trop oral, Michel Onfray que j’avais rencontré n’avait d’ailleurs pas manqué de me dire que l’oral ne faisait pas l’écrit.
— Eh bien nous on dit le contraire !
— Whouah je ne vais pas m’en plaindre ! Alors dans ce cas j’arrive avant même d’être parti !!!!
Yann Moix me l’avait bien dit : « On va te publier ! »
Ainsi je sautais dans le prochain TGV pour de nouvelles aventures rue de Rivoli, là où 10 mois plus tôt je logeais, avant d’embarquer pour l’Orient-Express.
A. G. – Un petit mot sur la soirée de vernissage ?
O. R. – Je laisserais volontiers la parole à deux invités surprise Théo Grand CEO et José Dominguez CFO du prestigieux vosvoyages.ch basé à Genève-Lausanne-Yverdon-les Bains et Leysin, en vous invitant à cliquer sur le présent lien afin de partager leur coup de cœur pour À L’AVENTURE tome I, II, III, IV.
Ce vernissage était vraiment chouette, composé d’une quinzaine de personnes, amis de Tahiti de passage à Paris, quelques amis parisiens dont l’un des principal protagoniste du livre, et même des amis suisses qui n’ont pas hésité à faire le déplacement ; ce fût un réel honneur de se retrouver si bien entouré dans l’univers singulier et intimiste de l’illustre bar 228 aux mille histoires du plus ancien Palace Parisien Le Meurice, où se côtoient artistes et esprits libres depuis 1835, ma mission étant ce 7 février 2020 de raconter la mille et unième histoire (rires)
A. G. – Pour prolonger le plaisir, et donner envie à nos lecteurs, que peuvent-ils espérer découvrir dans ce monumental ouvrage, je fais là confiance à votre art de la synthèse…
O. R. – Pour faire simple en lieu et place d’une synthèse casse-tête, laissez-moi offrir à vos lecteurs un autre passage exclusif qui se trouve à la toute fin du tome IV de À L’AVENTURE :
Les journalistes enchaînent les questions à la manière d’un tir en rafales :
— Après avoir tenté d’énumérer les pays que vous avez traversés, n’avez-vous pas l’impression que pour certains vous n’y êtes pas resté suffisamment longtemps pour les apprécier et, de ce fait, les mentionner ?
— Le temps ne devrait en aucun cas être pris en considération. Vous pouvez passer deux ans quelque part et vous ennuyer à mourir chaque jour qui passe, comme à l’opposé, passer une seule journée ou même une heure d’une intense folie. Ce sont ces moments-là qui restent gravés, pas la longueur, tout comme la longueur d’un pénis qui se devrait de ne pas compter, vous voyez ? J’ai été des années locataire sans adresser la parole à mon voisin de palier situé à deux mètres. Je connais à peine mon village, ne me parlez pas de ceux avoisinants ! Alors pourquoi pas une journée à Cincinnati ? Elle devrait bien, en connaissance, valoir autant et certainement plus que la méconnaissance de mon voisin et du village proche, côtoyés eux depuis des années !
— Excepté en Israël dans un kibboutz vous dites n’avoir jamais travaillé, ne pensez-vous pas que c’est pourtant un excellent moyen d’adaptation ?
— C’est tout le contraire d’un moyen d’adaptation, c’est la stérilité même, croyez-vous vraiment qu’après dix heures de travail on ait encore l’envie et l’énergie de découvrir un bled ou de faire la conversation à son voisin ? On a surtout envie de se reposer, dans le dictionnaire, voyage ne veut pas dire travailler !
— Et en Israël ?
— C’est différent, c’était une expérience !
— En Angleterre ?
— L’objectif était d’apprendre l’anglais, tout ce que j’ai appris ce sont des jurons !
— Ça n’a donc servi à rien ?
— Forcément ! Quand on travaille on ne parle pas, j’épluchais les patates en cuisine !
— L’argent est pourtant indispensable…
— Je vous l’accorde. Vous m’accorderez à votre tour que les moyens de s’en procurer sont divers !
— Comme par exemple ?
— Des sponsors, c’est à la mode en ce moment non ? On en trouve toujours sur son chemin…il suffit juste de garder les yeux ouverts. Et si je devais vraiment travailler pour des raisons financières, c’est en Suisse que je le ferais, car même si en ce moment l’économie n’est pas brillante, elle l’est assurément toujours plus qu’en Inde ou en Afrique ! J’en ai connu des oiseaux qui se démenaient comme des pauvres diables pour gagner un argent de poche de misère (on ne parle même pas de salaire). Du pays ils n’ont vu que dalle, et pourtant ils y ont passé du temps !
— Des sponsors vous disiez, mais…
— Depuis quand offrir l’hospitalité d’un toit déjà payé grève-t-elle un budget, excepté je vous le concède, un pain partagé payé double par celui qui l’offre ?
— Et cette envie du voyage c’est de famille ?
— À part pour mon parrain Claude, c’est mon deuxième prénom, et qui portait le même nom de famille que moi, il vivait c’est vrai en Côte d’Ivoire, et petit je dois bien avouer que ça m’impressionnait beaucoup de l’imaginer tout là-bas chez les hommes noirs et les grands fauves ; de plus il avait offert à mon père des cornes d’antilope qui trônaient majestueusement dans le salon, alors peut-être qu’inconsciemment en grandissant… !
— Et ne pensez-vous pas que l’envie de repartir va revenir au galop… d’antilope justement ?
Rires.
— Si je n’étais parti que six mois, c’est plus que probable ! Mais après quatre ans de voyage j’en doute, et puis mon envie de rentrer a été aussi forte que celle de partir !
— Vous sentez-vous encore chez vous en Suisse ?
— Je me sens partout chez moi, sauf chez moi peut-être ? Trop tôt pour le dire !
— Vous êtes-vous senti seul ?
— Bien-sûr, mais même accompagné à l’excès on naît seul et on meurt seul ; entre deux n’est que littérature !
— La réinsertion ne vous fait-elle pas peur ?
— Plutôt sourire… la vie me paraît plus facile avec un salaire qui tombe tous les mois et un toit fixe sur la tête, qu’une vie nomade avec toujours les yeux au cul sans jamais savoir ce qu’on va trouver dans l’assiette le lendemain.
— Vous savez que vous arrivez en pleine crise économique ?
— N’est-il pas écrit dans la Bible qu’à chaque jour suffit sa peine ?
— Croyant ?
— Si je vous avais dit il y a quelques siècles que des avions voleraient dans le ciel et que l’insémination artificielle deviendrait monnaie courante, m’auriez-vous cru ?
— Non !
— Eh bien vous auriez eu tort !
— D’où vous vient cette énergie ?
— On dit qu’il faudrait toujours faire trente minutes d’exercices par jour, moi je dis qu’il faudrait en complément rêver éveillé plus d’une heure par jour. Et le summum à mon goût est de réaliser un rêve tout en rêvant simultanément au prochain sans jamais s’arrêter !
— Quel est le meilleur souvenir que vous avez ramené ?
— Il est à côté de vous !
— Pour le moins original… une Suédoise de Thaïlande ! Heu oui, en effet et c’est assez marrant pour le relever ; vous avez décollé avec une Hollandaise, vous avez volé avec une Autrichienne, et vous atterrissez avec une Suédoise, j’imagine qu’il y a eu beaucoup d’escales entre deux ?
— C’est une question ?
— Oui.
— Alors je vous la retourne ; vous sous-entendez par-là que je suis un homme à femmes ?
— Je ne me le serais pas permis.
Voyons-donc ; est-ce que vous douteriez sur le fait qu’une femme puisse préférer un homme qui aime les femmes plutôt qu’un autre qui les déteste, excepté le fait bien sûr qu’on ne peut exclure qu’un véritable homme à femmes puisse aussi, et surtout, les aimer pour mieux les détester. L’homme propose, la femme dispose ; moi perso, je me considère plutôt comme un homme pour femmes qu’un homme à femmes !
Rire du journaliste mi-figue mi-raisin.
— Pas de mariage passé ou en vue ?
— Marié pour quoi et pour qui ? Le marié, la mariée, les pique-assiettes, ou l’avocat qui ne se mange pas en cocktail et s’en mettra forcément plein les poches à un moment ou à un autre pour les enchaîner. Si j’étais multimillionnaire ce serait une autre histoire mais ne l’étant pas je ne connais pas cette histoire-là !
— Heu, une anecdote ?
— Sur le non-mariage, mes escales, ou ma Suédoise de Thaïlande ?
— Pas forcément, en général, quelque chose d’insolite ?
— C’est très con à dire, mais le fait d’avoir trouvé à Singapour dans une échoppe indienne bordélique reculée, l’after-shave Nivea que j’utilisais en Suisse m’a fortement ému… Sa fragrance m’avait transporté en Suisse de là-bas, aujourd’hui, et d’ici, c’est là-bas qu’elle me transportera j’imagine !
— Comment résumeriez-vous votre aventure ?
— L’aventure est partout, la vie en est le plus bel exemple, pas besoin de se faire le Pôle Nord pieds nus, le désert avec des Moon Boots aux pieds, le tour du monde à la voile en solitaire un chat sur l’épaule gauche un rat sur l’épaule droite, en ballon, en courant, en rampant, ou en marchant avec les mains la tête en bas, tout ceci ne resterait en soi qu’un exploit non exempt de contrainte dont l’objectif serait de passer d’un point à un autre en se surpassant.
À l’autre extrême, n’importe qui peut se faire un tour du monde bon marché à l’aide d’un guide de voyage pour aveugles ! Voyager est à la portée de tous, savoir voyager en revanche c’est comme le savoir-vivre, c’est une autre paire de manches. Et puis la liberté n’a pas de prix et ne s’obtient pas nécessairement par le surpassement de soi, ce n’est pas non plus une option que l’on trouve dans les arrangements forfaitaires de voyage dont la première des contraintes est de respecter l’ordre des escales dans un timing forcément contraignant briseur de liberté, conditionnée dans ces cas-là, et dans bien des autres ! J’ai eu le privilège de l’avoir fait libre comme l’air, pendant tout ce temps et dans toute sa spontanéité, sans avoir jamais eu de comptes à rendre à qui que ce soit, léger de sac et d’esprit toujours prêt au départ.
C’est dans ce contexte là que le mot liberté prends un réel sens à mes yeux, sachant évidemment qu’elle n’existe pas, et que je n’ai pu que timidement m’en rapprocher. Cendrillon dans l’égalité des sexes au masculin et donc à l’envers, je ne dois pas omettre de me rappeler qu’à minuit pile, le carrosse sera inévitablement retransformé en citrouille, c’est inconsciemment ou volontairement peut-être la raison de mon retour.
Voyageur bidon par choix, qui soit-il, et d’où qu’il vienne, n’est t-il pas qu’un voyeur de luxe même à bon marché égoïste jamais content, toujours en train de se plaindre parce que les prix ont augmentés de 1,62 % par rapport à il y a deux ans, alors que chez lui c’est de toute façon cinq fois plus cher, faisant mine, pour ce qui est du meilleur, de se complaire dans ce qu’il voit pour la première fois, certain qu’il est l’un des seul (en proportion de ses connaissances j’entends) à le voir, avec toujours cette évidence qu’il peut s’en aller quand il veut, laissant derrière lui quelque chose qui le dépasse et ne le suivra d’aucune manière, dans un mélange d’incompréhension et de misère souvent associées à la beauté de paysages hostiles, qu’il se plaira à quitter, pour se dire qu’au fond, il a bien de la chance d’être né ailleurs qu’ici, s’en plaignant quand il y est (là-bas) le souhaitant quand il n’y est plus (chez lui) convaincu qu’il a œuvré, de par sa présence magnanime forcément supérieure, y étant, vous n’y étant pas, à quelque chose d’exceptionnel, en s’expatriant pour de faux, n’amenant pour de vrai qu’illusions, ne pouvant expliquer ce sentiment inquantifiable et inqualifiable de la toute théorique beauté d’un flash capté par un œil vigilant transmis en mémoire pour se le remémorer à volonté lors d’un fatal retour scotché sur son sofa, une bière bien fraîche ou un thé exagérément chaud, sans courants d’air, le chauffage ou la clim’ à fond, en train de délirer, se racontant, ou racontant son histoire merveilleusement intitulée Là-bas il était une fois, album photos le validant ?
Ne dit-on pas que quand l’homme est loin de la nature son cœur devient dur comme la pierre ? Que dire quand on y était et qu’on voulait nous faire nos poches ? Étions-nous plus tendres ? Et nos ancêtres l’étaient-ils quand il n’y avait que nature ? J’ai de sérieux doutes, mais ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui je suis de retour, et tendrement, mon cœur bat dur comme fer.
— Un message que vous voudriez faire passer ?
— Free style, à chacun sa sauce, indigeste quand on l’impose ! Surtout aucun message, admettant que vous ne considériez pas ce que je viens de dire comme en étant un !
— Nous voyons que vous mourez d’envie de rejoindre votre famille, que souhaitez-vous dire pour conclure ?
— On dira sans l’avoir cherché, ou même imaginé, que c’était juste une promenade du dimanche insouciante qui a duré 182 dimanches !
— Tant de voyages et d’insouciance, dites-nous-en un peu plus ?
— L’insouciance, j’en sais trop rien…
Fin de l’interview.
Avec le recul, ceci expliquant peut-être cela, la réponse à sa dernière question pourrait se trouver tout simplement dans le prologue du présent ouvrage IV en association à la citation du Québécois Jacques Languirand : « Les départs donnent souvent l’illusion d’une renaissance. »
A. G. – Ces mémoires connaîtront-ils une suite ?
O. R. – Oui et pour autant que mon éditeur veuille bien me suivre ; sur un ton plus intimiste d’un voyage intérieur dans un enfer dont je pensais ne jamais sortir, j’ai terminé « Lettre à Alexandra et plus encore » mais je ne sais pas si j’ai vraiment envie de le publier, trop personnel trop dur peut-être. En revanche toujours sur le ton du voyage d’un « VIVE LA VIE !!! » j’ai encore trois projets de livres en tête intitulés « J’ai fait le tour du monde avec mon frigo » – « Fou du Roi Citoyen du Monde » et un 3èmepartiellement couché sur papier « Paradis perdu, le pendu des Marquises » qui relate un voyage extraordinaire entre Tahiti, Bora-Bora, l’Archipel des Tuamotu, les Îles Marquises, et Tetiaroa où je raconte, entre autres, mon incroyable rencontre avec Teihotu Brando, fils de Marlon Brando.
A. G. – Des projets de voyages en vue ?
O. R. – Oui et comme l’a si bien dit Susan Sontag « je n’ai pas encore été partout, mais c’est sur ma liste » prochaine destination les glaces de l’antarctique.
A. G. – Vivre à 100/h comme vous ne manquez jamais de le faire n’est-il pas parfois épuisant, que pourrions-nous vous souhaiter pour la vie d’après le jour d’aujourd’hui ?
O. R – C’est vrai que c’est assez épuisant, mais d’un autre côté ça a l’avantage de me permettre de m’endormir sans chimie.
Parole d’Einstein et le citer me donne l’impression d’être un peu plus intelligent : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » qui plus est J’adore le vélo et le pratique depuis toujours.
Merci pour votre bienveillance et souhaitez-moi simplement que demain ressemble humblement à aujourd’hui sans lui ressembler complètement.
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